breton

Soumis par M. Jouitteau le lun 31/05/2010 - 13:45

Le nom breton dans la langue est brezhoneg.

 

Classification linguistique: Le breton est une langue celtique de la branche brittonique, branche qui comprend aussi le cornique et le gallois.

Aire géographique:  La langue bretonne est surtout parlée en Basse-Bretagne (à 90 %), puis dans ses aires d'immigration principales : la Haute-Bretagne, la région parisienne, les grands ports. Le breton est en contact avec le gallo sur sa frontière Est. En Basse-Bretagne, le breton coexiste avec le français depuis le haut Moyen-Âge. Les locuteurs sont bilingues avec un dialecte du français.

La limite linguistique suit une courbe en S allant de Plouha, sur la côte nord, à l’embouchure de la Vilaine, au sud. Paul Sébillot en a proposé un tracé fiable en 1886 (Sébillot 1886). Cette limite n'a jamais cessé d'avancer vers l'ouest, ni avant lui ni après lui. Même si elle est devenue poreuse, la limite reste bien concrète aujourd'hui et le breton est une langue fortement territorialisée (Broudic 1995b).

Dialectes: Le breton comprend plusieurs variations dialectales. Le vannetais se détache des autres dialectes du groupe dit 'KLT', à savoir le léonais (L) et une aire centrale comprenant le cornouaillais (K pour "Kerne"), le trégorrois (T) et le breton du Goëlo. La variété du breton standard est réputée proche du léonais.

 


I.    Vitalité de la langue selon les critères de l'Unesco

II.   Bibliographies


 

 

I. Vitalité

 

Selon le livre rouge des langues en danger de l'Unesco, le breton est sérieusement en danger.

La vitalité de la langue bretonne est relativement bien documentée. Les premières recherches sociolinguistiques sur la langue bretonne sont publiées au tournant des années 1980 (Dressler 1977, Levesque 1982, Berger 1988, Timm 1973, 1980, Humphrey 1991, 1992). Différents travaux de sociolinguistique historique analysent l'évolution de sa pratique sociale sur longue durée, de la période de la Révolution française à aujourd'hui (Broudic 1995a, 1997, 2009, Calvez 2009). Le Dû & Le Berre (1995, 1998) et Le Dû (1996) proposent une approche théorique de la situation de la langue en terme de badume, standard et norme.
La situation du breton est décrite au travers d'enquêtes de terrain et d'études qualitatives (Elégoet 1972, Favereau 1996, Le Coadic 1998, 2004, Quéré 2000, Pentecouteau 2002, Hoare 2003). L'INSEE a pour la première fois enquêté sur l'usage de la langue dans le cadre du recensement de 1999 (Le Boëtté 2003, Broudic 2003). Depuis 1990, des sondages périodiques fournissent des données détaillées de démolinguistique ou sur l'opinion des Bretons par rapport à leur langue (Broudic 1995a, 1999, 2001, 2004, 2009).   

L'observatoire de la langue bretonne a commencé à publier des rapports quinquennaux (2002, 2007), des études ponctuelles (2004, 2009b) et des diagnostics par territoires (2009a) sur l'état du breton en différents domaines de la vie sociale : enseignement, médias, édition, économie….

 

Facteur 1: Transmission inter-générationnelle de la langue (niveau 2 de l'échelle de gradation : langue sérieusement en danger).

La langue bretonne est massivement représentée dans la tranche d'âge des grands-parents et des arrières-grands-parents : 70 % des locuteurs se situent dans la tranche des 60 ans et plus. Il y avait en 2007 dix fois moins de locuteurs de breton parmi les moins de 40 ans que parmi les plus de 60 ans. Dans la tranche d'âge des 15-40 ans, en 2007, il n’y a que 12 000 locuteurs du breton : nombreux sont parmi eux ceux qui ont acquis la langue par enseignement et non dans le cadre familial. La transmission intergénérationnelle du breton s'est massivement interrompue aux lendemains de la seconde guerre mondiale.

 

Facteur 2: Nombre absolu de locuteurs.

D'après le dernier sondage de l'institut TMO Régions, 172 000 locuteurs du breton résidaient en Basse-Bretagne en 2007, et 22 500 en Haute-Bretagne. Pour la Basse-Bretagne, ce chiffre global représente une baisse de 30 % en dix ans. 
L'estimation de 250.000 locuteurs (246.000 précisément) date de la précédente enquête, réalisée en 1997 (Broudic 1999). Ces estimations datées sont reprises sur Eurominority (2010). Si l’évolution se poursuit sur les mêmes bases démographiques, le nombre de locuteurs connaîtrait une nouvelle diminution de 30 % en dix ans et pourrait se situer en 2017 à hauteur de 120 000. Le nombre total de locuteurs était évalué à 1 100 000 personnes vers 1950 : depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, la langue bretonne a donc perdu 85 % de ses locuteurs en 60 ans (Broudic 2009).

 

 

Facteur 3: Proportion de locuteurs dans la population globale (niveaux 1 à 2 de l'échelle de gradation : de sérieusement en danger à en danger critique).


90 % des locuteurs du breton résident en Basse-Bretagne, c'est-à-dire dans la zone traditionnelle de pratique de la langue : 13 % des habitants y parlent le breton (parmi les plus de 15 ans). Ce pourcentage représente une baisse de 7 points en dix ans. D'ici 2017, il devrait descendre sous la barre des 10 %. En Haute-Bretagne, le taux de locuteurs du breton est actuellement de 1 % (Broudic 2009).

 

 

Facteur 4: Tendances dans les domaines des langues en présence (niveau 3 de l'échelle de gradation : domaines en régression).

Les lieux sociaux où s'exprime la langue sont de plus en plus restreints, et posent cruellement la question de sa pratique. Seuls 35.000 locuteurs déclarent en 2007 utiliser le breton au quotidien. 
La pratique occasionnelle est aujourd'hui prédominante. Ceux qui savent le breton le parlent actuellement moins souvent qu'ils ne le faisaient il y a dix ans. Internet fournit des espaces d'une nouvelle sorte, mais en 2007 seuls 5 % des locuteurs déclarent fréquenter les sites en breton.


L'association ubapar met en ligne un pôle emploi en breton: labourzo. Des offres d'emploi demandant la connaissance du breton sont également disponibles sur le site de l'Office

 

Facteur 5: Réponse aux nouveaux domaines et médias (niveau 1 de l'échelle de gradation : minimale).

 

Presse écrite

Dans le cas du breton, le terme "presse" ne représente pas les mêmes réalités qu'ailleurs : parmi la dizaine de périodiques existants, aucun n'est diffusé en kiosque, uniquement sur abonnement. Il n'y a jamais eu de quotidien en breton. Le plus fort tirage est aujourd'hui l'hebdomadaire d'information généraliste Ya (1 200 abonnés). Suivent deux mensuels : Rouzig, à destination de la jeunesse (700 abonnés) et Bremañ, un magazine d’actualités (environ 600). Les bimestriels Al Liamm et Brud Nevez sont considérés comme des revues de référence.

Des organes de presse de plus large diffusion publient régulièrement des chroniques ou même des pages en breton. C'est notamment le cas du quotidien Le Télégramme qui propose un article en breton une fois par semaine depuis 2002. Quelques hebdomadaires ou des mensuels spécialisés le font également (Broudic 2010a).

 

Médias audio-visuels

En radio, le service public diffuse environ 18 heures de programmes en breton ou bilingues par semaine en Basse-Bretagne sur France Bleu Breiz-Izel.

Quatre radios associatives émettent exclusivement ou partiellement en breton sur leur territoire respectif. En Finistère, on peut ainsi capter Radio-Kerne dans le sud du département et Arvorig FM dans le nord. Radio-Kreiz-Breizh dans le centre Bretagne et Radio-Bro-Gwened en pays vannetais sont toutes deux bilingues. Chacune de ces stations produit et diffuse de 13 à 22 heures d'émissions originales par semaine. Si l'on prend en compte les échanges de programmes entre radios et la multidiffusion, le volume hebdomadaire diffusé atteint de 30 à 53 heures. D'autres radios proposent quelques rendez-vous en breton, y compris en Haute-Bretagne.

En télévision, France 3 Bretagne diffuse chaque semaine sur la TNT 1 heure 45 de programmes en breton, ce qui représente environ 70 heures annuelles. Ces programmes sont diversifiés et consistent en un journal quotidien d'actualités, des documentaires, des talk-shows, une émission jeunesse, une émission musicale… Ils recueillent une audience qui peut varier de quelques milliers à 50 000 téléspectateurs.

TV Breizh, la chaîne régionale privée lancée sur le satellite en 2000 par Patrick Le Lay, alors PDG de TF1, ne diffuse plus aucun programme en breton depuis août 2008 ni aucun programme régional. Il existe enfin trois télévisions locales en région Bretagne, dont la dernière, Tébéo, a démarré en novembre 2009 : elles diffusent périodiquement quelques chroniques ou émissions en langue bretonne (Broudic 2010a).

 

Internet

La langue bretonne a assez fortement investi internet : 230 sites en breton ont été répertoriés. Il existe une version bretonne de Wikipedia (avec plus de 30 000 articles en ligne), et il est donc possible d'y lire comme d'y écrire dans la langue.

Quelques forums internet avec un espace en breton sont accessibles, comme Skriv ha diskriv ou Brezhoneg ar bobl. Le Forum Kervarker n'est plus consultable qu'en archives. Bremaik propose chaque semaine une page de news en breton.

Toutes les radios diffusant en breton peuvent également s'écouter en ligne. C'est le cas pour les programmes de France Bleu Breiz-Izel comme pour ceux des radios associatives, que ce soit Radio-Kerne en Cornouaille, Arvorig FM dans le Léon, Radio-Kreiz-Breizh en centre Bretagne ou Radio Bro-Gwened en région vannetaise. On peut également accéder à ces quatre stations via le portail Stalig.

Les programmes télés en breton sont consultables de la même manière sur le web. C'est vrai pour ceux de France 3 Bretagne qui vont être prochainement accessibles via un portail unique. La première véritable web-télé en breton est diffusée sous le nom de Brezhoweb. Elle propose un rendez-vous mensuel sous la forme d'un talk-show de deux heures et divers autres programmes (sitcom, émission jeunesse, doublage de films…). Son objectif est de diffuser 60 heures de breton en 2010. D'autres sites animés par des bénévoles, comme Gwagenn TV, proposent aussi des reportages sur internet (Broudic 2010a).

 

Néologie

Depuis 1994, le centre de terminologie TermBret élabore des vocabulaires techniques et modernes qui sont diffusés par publications et dans une banque de données en ligne (TermOfis).

Les éditions Preder sont spécialisées en terminologie, elles éditent des dictionnaires et lexiques thématiques sur les nouveaux domaines, ou des domaines peu couverts par la langue, des ouvrages scolaires.

 

Facteur 6: Matériel pédagogique et accès à l'écrit 
(niveau 2 de l'échelle de gradation et partiellement niveau 5).


62 % des locuteurs de breton affirment pouvoir le lire (dont près de la moitié aisément) et 37 % pouvoir l'écrire. Mais il est tout à fait possible que l'on soit pour une part ici dans le domaine des représentations. Toujours est-il que lors du précédent sondage de 1997, moins de 10 % de ceux qui déclaraient pouvoir lire le breton le faisaient régulièrement : ce pourcentage équivalait à une population d'environ 20 000 personnes (Broudic 2009).

Francis Favereau définit comme "délicat" le problème de la graphie du breton (Favereau 1992:VI). Deux orthographes sont principalement en usage : l'une, dite "peurunvan" (unifiée), élaborée en 1941, et l'autre, dite "universitaire", adoptée en 1953. Dans les années 1970, des tentatives d'unification avaient abouti à l'adoption d'une orthographe "interdialectale" qui ne s'est jamais imposée.

En 2009, 62 ouvrages en breton ou bilingues ont bénéficié d'une aide à l'édition de la part de la région Bretagne (Broudic 2010).

Les éditions TES diffusent gratuitement le matériel pédagogique qu'elles conçoivent ou traduisent à destination des élèves des classes bilingues, et des classes de breton optionnel.

Lors de l'année scolaire 2009-2010, 13 000 enfants ou adolescents étaient inscrits dans les trois filières bilingues existantes : écoles Diwan (enseignant le breton par immersion), classes bilingues de l'enseignement public ou du privé (qui l'enseignent à parité horaire). Environ 5 000 élèves suivent en outre une option de breton dans le second degré.
 Fañch Broudic a ouvert en mai 2010 un blog de consultation sur l'enseignement du breton (Studi), dans le cadre d'un rapport qui lui a été commandé par le Rectorat de l'Académie de Rennes.

Les universités de Brest et Rennes II offrent des cursus LMD complets en breton. Les cours peuvent être suivis par correspondance dans le cadre du SUED de Rennes II. La formation aux métiers de l'enseignement (en cours de réorganisation) est assurée à l'IUFM de Saint-Brieuc, ainsi qu'au CFP (pour ce qui est de l'enseignement privé) et à Kelenn (pour la filière Diwan). Le Centre de Recherche Bretonne et Celtique coordonne la recherche dans le domaine des études celtiques en France et réunit désormais en un même laboratoire les chercheurs et enseignants-chercheurs des deux universités.

De nombreuses structures permettent aux adultes d'apprendre ou d'étudier le breton. 5 000 personnes étaient concernées en 2010. Il existe différentes possibilités :

  • des cours du soir dont la fédération DAO assure la coorodination, dans la plupart des villes de Bretagne et dans de nombreuses autres localités
  • des "stages intensifs" (d'une durée de six mois, par exemple) organisés par : Roudour, Stumdi, Skol an Emsav (tous niveaux)
  • des stages d'été, tels que ceux de KEAV (après un an de cours du soir minimum) ou celui du mouvement Ar Falz. Le site de DAO tient à jour la liste des stages et formations.
  • des cours par correspondance : ceux de Skol Ober ou d'Ar skol dre lizer
  • cours en ligne comme Edubreizh (pédagogie basée sur la méthode OULPAN).

 

- Matériel d'apprentissage pour adultes
Diverses méthodes de breton standard sont disponibles :

  • la méthode OULPAN (3 vol.) avec un CD audio. Basée sur l'immersion et l'échange, cette méthode est préférablement livrée avec enseignant.e dynamique.
  • la méthode ''Ni a Gomz Brezhoneg'' de M. Kerrain (TES édition) avec un CD audio. On peut en trouver une version en ligne sur Kervarker.
  • "E brezhoneg pa gari", méthode d'apprentissage sur CD-rom, en 2 volumes, publéie par Stumdi.
  • les ouvrages du Dr Tricoire "Komzom brezoneg", en trois volumes, aux éditions Emgleo Breiz.

 

Facteur 7: Politiques linguistiques institutionnelles et gouvernementales  (partiellement, niveau 3 de l'échelle de gradation : assimilation passive).


Le français est la seule langue officielle en Bretagne comme dans toute la France.

Cependant, depuis la dernière réforme constitutionnelle intervenue le 21 juillet 2008, l'article 75-1 de la Constitution de la République reconnaît les langues régionales comme faisant partie du patrimoine de la France. Le breton fait partie des 23 langues régionales ou minoritaires, parlées sur le territoire français métropolitain et reconnues par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF).
 

La France a signé la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires le 7 mai 1999. Suite à un avis (partiellement) défavorable du Conseil Constitutionnel, elle ne l'a pas ratifiée. Alors que le candidat Sarkozy en avait fait la promesse au moment de la dernière élection présidentielle et que la Ministre de la Culture l'avait annoncé pour 2009 lors d'un débat à l'Assemblée nationale, le gourvernement ne considère plus comme "pertinent" l'adoption d'une loi définissant le statut des langues régionales. Une proposition de loi d'origine parlementaire est cependant en préparation sur le sujet.

En Bretagne, le breton bénéficie d'une officialisation de fait : le Conseil régional a adopté le 17 décembre 2004 à l'unanimité un plan de politique linguistique qui "reconnaît officiellement, aux côtés de la langue française, l'existence du breton et du gallo comme langues de la Bretagne." Des conventions additionnelles au contrat de plan et concernant la langue bretonne sont signées entre l'Etat et la Région. Les conseils généraux et des conseils municipaux s'impliquent également, quoique de manière variable (Broudic 2010b).

 

Facteur 8: Attitude des membres de la communauté vis-à-vis de la langue (niveau 2 à 3 de l'échelle de gradation : de quelques membres de la communauté à beaucoup souhaitent voir la langue soutenue).



La population bretonne (Haute et Basse-Bretagne) est attachée à la langue bretonne : près de 90 % considèrent qu'il faut la conserver. Mais seuls 67 % considèrent que ce soit réellement possible. Les Bretons sont largement favorables à l'enseignemenbt du breton (à 88 % en Haute-Bretagne et à 83 % en Basse-Bretagne) et à la signalisation routière bilingue (à 74 % et 77 %). Ils sont plus dubitatifs en matière de médias en langue bretonne : 22 % en demandent davantage et 54 % se satisfont de la situation actuelle. Par ailleurs, 44 % estiment qu'il est indispensable ou utile de savoir le breton, alors que 52 % considèrent que cela n'a pas beaucoup d'intérêt ou que ça ne sert à rien (Broudic 2009). Sur l'avenir du breton, le sentiment qui l'emporte largement est la sympathie, et s'il en est qui ont du mépris pour cette langue, les autres se partagent entre optimistes et pessimistes (Le Coadic 2004).

Le breton n'est plus guère une langue d'échange pendant les campagnes électorales. Mais les questions du statut de la langue ou de la politique linguistique à mener représentent un enjeu en termes d'image pour les candidats aux élections (Broudic 2005).

- structures de promotion de la langue bretonne:

L'office de la langue bretonne est une association créée en 1999 et qui a objectif la définition et la mise en œuvre des actions à entreprendre pour la promotion et le développement de la langue dans tous les domaines de la vie sociale et publique. L'Office est un Etablissement public de coopération culturelle (EPCC) depuis octobre 2010.

Un nouveau Conseil culturel de Bretagne (CCB) a été créé en 2009 à l'instigation de la Région : il joue le rôle d'assemblée consultative auprès du Conseil régional pour toutes les questions relatives aux langues de Bretagne et à la culture bretonne.

De nombreuses autres structures s'impliquent selon des modalités variables et selon leur sensibilité propre en faveur de la défense et de la promotion de la langue bretonne. Le mouvement Ar Falz s'est créé dès 1933 sous l'impulsion de Yann Sohier. Les fédérations Emgleo Breiz et Kuzul ar Brezhoneg se sont constituées respectivement en 1955 et 1958. Skol an Emsav apparaît en 1970.

Des associations spécifiques réunissent les parents d'élèves de classes  bilingues : Diwan pour les classes par immersion, Div Yezh pour les classes bilingues de l'enseignement public et Dihun pour celles de l'enseignement privé. L'UGB (Unvaniezh ar Gelennerien Brezhoneg) est une association d'enseignants.

Kevre Breizh est le nom de la nouvelle coordination qui regroupe la plupart des fédérations et associations culturelles bretonnes.

 

Facteur 9: quantité et qualité de documentation (niveau 2 à 3 de l'échelle de gradation : de passable à bon).

  • Matériel sonore et vidéo:

    Des enregistrements audio en langue bretonne sont disponibles auprès de la magnétothèque de Dastum, qui collecte, conserve et valorise le patrimoine oral de la Bretagne (chants, contes, musique…) : la base de données et certains documents sont accessible en ligne. En plus de sa bibliothèque spécialisée et de ses collections de revues, le Centre de Recherche Bretonne et Celtique dispose d'un fonds d'archives sonores. L'INA-Atlantique gère les archives du service public (ORTF, puis France 3 Ouest), dont celles des émissions en langue bretonne : des extraits sont accessible en ligne. La Cinémathèque de Bretagne est dépositaire des archives en langue bretonne de TV Breizh. Le MuCEM (Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée) conserve des archives sonores et 12 films inédits d'une mission de folklore musical en Basse-Bretagne (1912-1990).

  • Matériel d'analyse linguistique de la langue:

Le matériel de corpus accessible est recensé sur la page 'corpus' du site ARBRES. Quelques enregistrements audio et video existent, avec différents degrés de qualité et sans gloses et annotations. La plupart sont le fruit de travaux associatifs ou personnels, et ne sont pas libres d'accès, à l'exception notable des fichiers de collecte du Nouvel Atlas Linguistique de Bretagne, accessibles sur le site du CRDO.

Les enregistrements audios des travaux de recherche universitaires qui sont le matériel empirique des thèses et mémoires ne sont pas accessibles (il n'existe pas de support universitaire pour leur conservation et distribution dans le cas d'accord de l'auteur.e). 

 

- Grammaires descriptives:

Il existe en breton une grammaire descriptive (Kervella 1947, rééditée en 1995) et une étude du système verbal (SADED 2010).

Il existe plusieurs grammaires descriptives en français du breton standard ou d'un dialecte en particulier (De Rostrenen 1738, Le Gonidec 1807, Guillome 1836, Hingant 1868, Guillevic & Le Goff 1902, Leclerc 1906, Hemon 1941, Masson 1943, Trépos 1968, Ternes 1970, Pennaod 1972, Le Gléau 1973, Desbordes 1983, Merser 1983, Favereau 1997, Chalm 2008).

Une grammaire en ligne des différents dialectes du breton est développée en français par M. Jouitteau, CNRS UMR 7110. Cette grammaire fait partie du projet ARBRES.

L'Atlas Linguistique de Basse-Bretagne de Pierre Le Roux (ALBB, 1927) et le Nouvel Atlas Linguistique de Basse-Bretagne de Jean Le Dû (NALBB, 2001) documentent la microvariation morphologique et lexicale. L'ALBB est consultable en ligne.

Les universités produisent régulièrement des mémoires de recherche sous forme de monographies des parlers locaux, qui peuvent n'exister qu'en un exemplaire papier dans une bibliothèque de section (les étudiant.e.s possèdent un format numérique de leurs travaux pré-impression. Cette version numérique n'est cependant pas requise lors du dépôt).

- Dictionnaires

Il existe un seul dictionnaire unilingue (An Here 2001).

Il existe de mulitples dictionnaires français/breton: Le Gonidec (1821), Ernault (1904), Guillevic & LeGoff (1905), Gros (1970), Desbordes, Kadored, Kervella (1984), Favereau (1993), Le Gléau (1994)...

Il existe aussi un dictionnaire breton-irlandais (Andouard 1987), breton-allemand (Cornillet 1993), et breton-anglais (Delaporte 1985 et 1986-1993). Yoran Embanner a publié des dictionnaires de poche du breton-catalan, breton-français et breton-irlandais.

Certains dictionnaires sont consultables en ligne.
- Dictionnaire Favereau - brezhoneg, français, dont il existe une version CD-ROM audio.
- Dictionnaire Lexilogos - brezhoneg, français
- Dictionnaire STUR - français > brezhoneg
- Dictionnaire Preder - English, brezhoneg, français
- Dictionnaire Termbret brezhoneg, français de l'office de la langue bretonne.
- Dictionnaire babylon à télécharger - brezhoneg, français
- Wikeriadur, le dictionnaire interactif

 

II. Bibliographies

  1. Sociolinguistique
  2. Linguistique

 

Bibliographie sociolinguistique

... voir aussi, sur ce site, la bibliographie des sites ressources sur les langues en danger et des travaux universitaires sur les langues en danger.

  • Alen Garabato, Carmen & Henri Boyer (dir.). 2007. Les langues de France au XXIe siècle : Vitalité sociolinguistique et dynamiques culturelles. Paris: L'Harmattan.
  • An Du, Klaoda. 1991. Histoire d'un interdit. Le breton à l'école. Lesneven: Hor Yezh.
  • Association Buhez. 2001. Parlons du breton ! Petra nevez g'ar brezhoneg ? Rennes : Ouest-France.
  • Barré, Ronan. 2007. Les langues celtiques. Entre survivance populaire et renouveau élitiste ? Presses Universitaires de Rennes.
  • Berger, Maria Renate. 1988. Sprachkontakt in der Bretagne : Sprachloyalität versus Sprachwechsel. Tübingen: Max Niemeyer.
  • Broudic, Fañch.  1995a.  La pratique du breton de l'Ancien Régime à nos jours. Presses Universitaires de Rennes.
  • Broudic, Fañch. 1995b. A la recherche de la frontière. La limite linguistique entre Haute et Basse-Bretagne aux XIXe et XXe siècles. Brest : Emgleo Breiz.
  • Broudic, Fañch. 1997. L'interdiction du breton en 1902. La IIIe République contre les langues régionales. Spézet: Coop Breizh.
  • Broudic, Fañch. 1999. Qui parle breton aujourd'hui ? Qui le parlera demain ? Brest : Brud Nevez.
  • Broudic, Fañch. 2001.  'La pratique du breton dans le Trégor', Le Trégor, 909. 35-37.
  • Broudic, Fañch. 2003. 'L'enquête de l'INSEE sur les usages de langues', Société Archéologique du Finistère, CXXXI. 567-570.
  • Broudic, Fañch. 2004. 'L'opinion des Bretons concernant leur langue', Société Archéologique du Finistère, CXXXII. 435-445.
  • Broudic, Fañch. 2005. 'Le breton comme pratique et comme enjeu dans les campagnes électorales du printemps 2002', Société Archéologique du Finistère, CXXXIV. 155-162.
  • Broudic, Fañch. 2007. Le breton, une langue en questions. Brest: Emgleo Breiz.
  • Broudic, Fañch. 2009. Parler breton au XXIe siècle. Le nouveau sondage de TMO-Régions. Brest: Emgleo Breiz.
  • Broudic, Fañch. 2009. 'Sociolinguistique historique d'une langue non-romane : le breton', Dorothée Aquino-Weber, Sara Cotelli & Andres Kristol (éd.). Sociolinguistique historique du domaine gallo-roman. Enjeux et méthodologie. 317-335. Bern: Peter Lang.
  • Broudic, Fañch. à paraître.  'Quels médias pour la langue bretonne ?', Mathien, Michel & Annie Noble-Bart (dir.), Médias et diversité culturelle. Actes du colloque de Bordeaux.
  • Broudic, Fañch & Jean Sibille (coord.). 2010. 'Le breton', Langues et cité, 17. 1-11.
  • Broudic, Fañch. 2011. 'Les nouveaux sondages sur la pratique du breton et celle de l’occitan en Aquitaine', Nelly Blanchard, Ronan Calvez, Yves Le Berre, Daniel Le Bris, Jean Le Dû, Mannaig Thomas (dir.), La Bretagne Linguistique 15, CRBC.
  • Broudic, Fañch. 2011. L’enseignement du et en breton - Rapport à Mr le Recteur de l'Académie de Rennes, Emgleo Breiz.
  • Broudic, Jean-Yves. 2011. 'Changement linguistique et processus psychiques inconscients liés à un trauma collectif : le cas de la Basse-Bretagne', Nelly Blanchard, Ronan Calvez, Yves Le Berre, Daniel Le Bris, Jean Le Dû, Mannaig Thomas (dir.), La Bretagne Linguistique 15, CRBC.
  • Calvez, Ronan. 2009. 'Qu'est-ce que le breton ? La question de la langue', Le Page, Dominique (dir.). 11 questions qui ont fait la Bretagne. 311-330. Morlaix: Skol Vreizh.
  • Dressler, Wolfgang. 1977. 'Language preservation and language death in Brittany', International Journal of the Sociology of Language, 12. 33-44.
  • Duchêne, A.lexandre & Monica Heller (ed.). 2007. Discourses of Endangerment : Ideology and Interest in the defence of languages. London, New York  : Continuum International Publishing Group.
  • Elégoet, Fañch. 1972. La domination linguistique en Bretagne. Essai d'approche à partir d'une enquête au Grouanec, en Plouguerneau. Paris X-Nanterre: mémoire de maîtrise.
  • Favereau, Francis. 1984. Langue quotidienne, langue technique et langue littéraire dans le parler et la tradition orale de Poullaouen. Rennes: Thèse de doctorat.
  • Favereau, Francis. 1996. 'Impressions d'enquête de terrain sur la pratique du breton dans le Poher. Poullaouen revisité : 1984-1994', Manzano, Francis (dir.). Langues et parlers de l'Ouest. 145-158. Presses Universitaires de Rennes.
  • Follet, Jean-Philippe. 2001. 'Île de Batz : le paysage sociolinguistique au début des années 1980', Nelly Blanchard, Ronan Calvez, Yves Le Berre, Daniel Le Bris, Jean Le Dû, Mannaig Thomas (dir.), La Bretagne Linguistique 15, CRBC.
  • Griffon, Yves. 2008. La langue bretonne et l'école républicaine. Témoignages de mémorialistes. Rennes: TIR.
  • Hoare, Rachel. 2003. L'identité linguistique des jeunes en Bretagne. Brest: Brud Nevez.
  • Humphreys, Humphrey Lloyd. 1991. 'The geolinguistics of Breton', Williams, Clin H. (ed). Linguistic Minorities, society and territory. 96-120. Clevedon: Multilingual Matters.
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  • Keravel, Armand. 1985. Une exigence de la démocratie et du droit : un statut des langues et des cultures de France. Le cas de la langue bretonne. Brest: Emgleo Breiz.
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Bibliographie linguistique

Ci-dessous n'apparaissent que les principaux travaux descriptifs. Le site ARBRES fournit une bibliographie en ligne de plus de 1000 titres sur la syntaxe de la langue bretonne, régulièrement mise à jour.

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